JACQUELINE
BOURGÈS-MAUNOURY
« Elle joue sans artifice, sans influence, avec la seule recherche de la sincérité qui est une des obligations essentielles de l'artiste. Une grande pianiste dont notre pays peut s'honorer. »
Jean-Bernard Pommier.
Musicienne rare et exigeante, Jacqueline Bourgès-Maunoury a toujours privilégié la recherche musicale et sonore par une approche qui la différencie de bien des pianistes de sa génération. Après des débuts remarqués à l’âge de 13 ans au Théâtre des Champs-Elysées dans un concerto de Mozart, elle obtient avec les plus hautes distinctions la Licence de Concert de l’Ecole Normale de Musique de Paris et le Premier Prix de Virtuosité au Conservatoire de Genève.
Après avoir suivi diverses master-classes auprès de pianistes renommés, c’est avec Jean Fassina qu’elle va entreprendre, loin de la scène, un long travail basé sur la grande école de piano polonaise issue de Chopin. Elle fait sa rentrée dans deux concertos de Bach , en remplacement de Maria Joao Pires, sous la direction de Claire Gibault . Ces concerts suscitent l’enthousiasme unanime de la critique et la propulsent avec les plus grands.
Remarquée par György Cziffra qui lui propose la première partie d'un de ses récitals, elle devient partenaire d'artistes tels que Jean-Pierre Wallez, Guy Touvron, Olivier Charlier, Nicolas Dautricourt, Xénia Jankovic, Susan Graham, Stéphanie d'Oustrac et ces dernières années, Dame Felicity Lott avec qui elle partage régulièrement la scène. Ensemble, elles ont créé plusieurs spectacles musicaux et littéraires, dont « Hugo en mélodie », « Un amour de Swann » avec Alain Carré, puis avec Lambert Wilson « Un amour énigmatique » (d'après la correspondance de I. Tourgueniev et P. Viardot). Toujours en compagnie de Lambert Wilson (dans son rôle de chanteur cette fois), elles ont ouvert avec lui la saison du Festival Dinard Opening 2022 dans un programme inédit de chansons et comédies musicales franco-anglaises. Depuis peu, elle collabore avec Marie-Christine Barrault et leur spectacle "Je ne suis pas sainte, quoiqu'on dise! " d'après le le journal intime de G.Sand, reçoit toujours un accueil enthousiaste du public.
Invitée de nombreux festivals en soliste ou en musique de chambre, sa carrière l'a emmenée à Londres, Berlin, Genève, Bruxelles, Rome, Florence, Palerme, Lisbonne, Porto, Bucarest, Belgrade, Sarajevo, Rio, La Réunion, Tahiti... dans les salles les plus prestigieuses.
Ses trois disques consacrés à Mendelssohn, Schumann et Chopin-Rachmaninov ont été vivement salués par la critique et lui ont valu d'être l'invitée principale de l'émission de Damien Hammouchi sur Direct 8 "Culture 8".
Son opus "Variations des cimes" consacré aux grandes variations de César Franck, Bach-Busoni et Liszt, a reçu la mention spéciale "Maestro" de la revue Pianiste Magazine : «Il se dégage de ce disque une profonde inspiration. Fidèle à son propos, il nous emporte sur les cimes de l'esprit. Un disque magistral. » Alexandre Sorel